Accompagnement endométriose

Endo'Harmonie,
un accompagnement en douceur

J’ai crée ce programme d’accompagnement afin d’améliorer votre qualité de vie au quotidien de manière naturelle, de diminuer les douleurs qui vous gachent le vie et vous redonner confiance en vous.

Je serai là pour vous écouter, vous rassurer, prendre en compte vos besoins et vous mener sur la voie du mieux-être naturellement.

Cet accompagnement est personnalisé et adapté à vos besoins selon votre parcours et vos envies, dans une atmosphère bienveillante et positive.

Cet accompagnement ne se substitue pas à un suivi médical, il est complémentaire à la médecine allopathique. Un suivi avec un gynécologue spécialiste de l’endométriose reste nécessaire.

L'endométriose, une maladie sournoise

Découverte en 1860 par le Dr Karel Rokitansky, l’endométriose est une maladie encore peu connue. Fréquente, elle concernerait environ 10 à 15% des femme en âge de procréer soit 1à 2 femmes sur 10(1) . En 2010, 176 millions de femmes étaient atteintes de cette maladie (2).

LA DEFINITION

L’endométriose est une pathologie hormono-dépendante, plus précisément estrogéno-dépendante, qui se définit par la présence de tissu semblable à de la muqueuse de l’utérus en dehors de la cavité utérine et qui est capable de persister et de progresser (4)

On distingue 3 formes d’endométriose :

  • l’endométriose superficielle péritonéale
  • l’endométriose ovarienne ( endométriose sur les ovaires)
  • l’endométriose pelvienne profonde, sous péritonéale qui peut concerner lesligaments utéro-sacrés, le cul de sac de Douglas, la vessie, le tube digestif.

Dans les cas les plus graves, le diaphragme, le foie, les poumons et le cerveau peuvent être touchés. Cependant, ces formes restent exceptionnelles (5).

LES THEORIES

Plusieurs théories ont été présentées mais elles ne se suffisent pas à elles seules pour expliquer toute les formes d’endométrioses.

Il existe, entre autre, deux théories principales qui pourraient en partie expliquer la pathologie. A celles-ci, il faut rajouter différents facteurs favorisant ledéveloppement de la maladie (6).

Les deux théories les plus communément admises sont la théorie métaplasique du Dr R Meyer et la théorie « rétrograde » ou théorie de l’implantation du DrJohn Sampson.

La théorie du développement par métaplasie du mesothélium coelomique émise en 1919 (6, 7, 8)

Explication de la théorie :  des cellules qui ne sont pas encore spécialisées pourraient se transformer en cellules endométriosiques situées donc en dehors de la cavité utérine. Cette hypothèse découle du fait que les canaux mülleriens (canaux qui persistent chez la femme et qui permettent de développer les organes génitaux féminins) et le péritoine pelvien sont des tissus analogues etde même origine embryonnaire. .Cette théorie n’explique cependant pas toutes les formes d’endométrioses.

La théorie du Dr Sampson des menstruations rétrogrades émise en 1921 (6, 7, 9)

Cette théorie est actuellement la plus plébiscitée dans le milieu médical. Elle permet d’expliquer la répartition asymétrique des lésions qui prédominent dans le compartiment postérieur du pelvis et à gauche (5). Selon le Dr Sampson, pendant les règles il existe un reflux rétrograde des fragments d’endomètre par les trompes qui vont aller s’implanter dans la partie basse de la cavité pelvienne ( cul de sac de Douglas, trompes, ovaires…) et dans le péritoine. Ces fragments après implantation vont se développer par vascularisation. L’implantation va créer des lésions endométriosiques (avec une localisation donc anormal) et une inflammation qui va entretenir sa survie et son développement.

AUTRES HYPOTHESES

 – Déficience immunitaire entrainant l’ incapacité des  cellules spécifique à « nettoyer » les fragments d’endomètre.

On retrouve aussi une composante auto immune par le biais d’auto-anticorps via les lymphocytes B qui empêcheraient d’éliminer correctement les cellules endométriales venu se loger dans la cavité péritonéale. Des concentrations d’IgA, IgM et IgG peuvent faire penser aussi à une composante auto immune de la maladie (11).

• Potentiel angiogénique (créations de nouveaux vaisseaux à partir de vaisseaux préexistants) plus élevé chez certaines femmes.

• Surexpression de l’aromatase.

L’aromatase est une enzyme qui permet de convertir la testostérone en estradiol. Celle ci est présente dans les lésions endométriosiques alors que l’endomètre ne l’exprime pas. Sachant que l’estradiol stimule la synthèse de molécules pro inflammatoires, on comprend donc le rôle de cette enzyme dans la propagation, l’aggravation de l’inflammation et de lamaladie. Plusieurs études s’intéressent aux inhibiteurs de l’aromatase comme possible traitement de l’endométriose (11).

• Hypothèse des emboles vasculaires et/ou lymphatique.

« Mise en évidence d’envahissement des vaisseaux lymphatiques et veineux de l’utérus et des trompes ainsi que des lésions endométriosiques au niveau des ganglions inguinaux et pelviens » (17).

Les facteurs aggravants

Facteur génétique :

Plusieurs études ont été faites sur la génétique. Il est admis maintenant qu’il existe bien une corrélation entre le développement de la pathologie et certains gènes cibles. Le risque de développer une endométriose par les femmes apparentées de premier degré est plus élevé. Il est évalué à 6 pour une soeur et 8 pour une mère (1). La base génétique étant très complexe, des études sont toujours en cours pour déterminer précisément les gênes impliqués dans l’endométriose (11).

Facteur du à l’environnement :

Plusieurs études ont été menées pour mettre en lumière un lien entre l’endométriose et l’exposition aux polluants comme les PCB (polychlorobiphénile), les TCDD (TétraChloroDi-benzo-p-Dioxine), les phtalates… Cependant, la plupart des études faites ont des résultats contradictoires (12). Une corrélation entre le cadmium (fumée de cigarette, pollution de l’air …) qui a des effets oestrogéniques et l’endométriose a été suggéré (12). 

LES SYMPTÔMES

L’endométriose est caractérisée par deux principaux symptômes :

– la douleur

– l’infertilité

Dans le symptôme de la douleur, on inclut (20):

  • les douleurs pelviennes
  • les dysménorrhées (douleur en rapport avec les règles)
  • la dyspareunie profonde (douleurs lors des rapports sexuels)
  • la dyschésie (douleur à la défécation)et dysurie (douleur urinaire)
  • les douleurs cycliques

Certaines femmes sont aussi asymptomatiques. Ces femmes sont généralement diagnostiquées lors d’une consultation pour infertilité.

 

1. F. Renouvel, P.Panel, physiopathologie de l’endométriose, 2009

2. GD. Adamson, S Kennedy, L Hummelshoj, 2010. Creating solutions in endometriosis : global collaboration through the world

3. A Quibel, L Puscasiu, L Marpeau, H Roman- Les médecins traitants devant ledéfi du dépistage et de la prise en charge de l’endométriose : résultats d’uneenquête -Gynécologie Obstétrique et Fertilité, 2013,vol 41, Issue 6 P372-180

4. Les formes anatomocliniques de l’endométriose, X.Fritel, Journal deGynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, 36, 2007

5. Prise en charge de l’endométriose, Recommandation de bonne pratique,argumentaire scientifique, Haute Autorité de Santé et Collège National desGynécologues et Obstétriciens Français, décembre 2017

6. Le rôle de la génétique et de l’environnement dans le développement del’endométriose, M. Ballester, P. Dehan, A. Béliard, G. Brichant, M. Nisolle,Revue Médicale Liège, 2012

7. Conceptions actuelles de la physiopathologie de l’endométriose, J. Bélaisch, JTA,1996

8. Atlas iconographique de l’endométriose extra-utérine en IRM, B. Dallaudière, C.Salut, V. Hummel, M. Pouquet, P. Piver, J_P. Rouannet, A. Maubon, journal deradiologie diagnostique et interventionnelle, Volume 94, n°3, mars 2013

9. The development of the implantation theory for the origin of peritonealendometriosis, John A. Sampson, American Journal of obstetrics and gynecology,1940

10. Sikora J, Mielczarek-Palacz A, Kondera-Anasz Z (2011) Role of natural killercell activity in the pathogenesis of endometriosis. Curr Med Chem 18(2): 200-8

11. Physiopatholgie de l’endométriose, Sophie Ouzounian, Nathalie Chabbert-Buffet,médecine de la reproduction 2007

12. Endometriose, pourquoi se développe t elle? A. Béliard, J.M. Foidart et M.Nisolle, reference en gynécologie 2012

13. Grosskinsky CM, Halme J. Endometriosis : the host response. Baillieres ClinObstet Gynaecol 1993 ; 7 : 701-13.

14. Le facteur de transcription nucléaire kB, P Mercie, M Seigneur, C Bilhou-Nabera,MR Boisseau, P Bernard, Revue Médicale Interne, 1998 et Increased activation of nuclear factor-kappa B (NF-kB) in isolated peritoneal macrophages of patients with endometriosis, J.C. Lousse, A. Van Langendonckt, R. Gonzales Ramos, S.Defrère, E. Renkin, J. Donnez, Fertility and Sterility, juillet 2008, VOL 90

15. Pathogenèse de l’endométriose, M. Nisollea,b, M.-L. Alvarezb, M. Colombob, J.-M. Foidarta, Gynécologie Obstétrique & Fertilité (2007), vol. 35, iss.9, pp.898-903

16. Quelles nouveauté sur l’endométriose C dupas, S christin maitre annales d’endocrinologues, vol 69,n°51 p 53-56, 2008

17. The spread of begnin and malignant endometrium in the lymphatic system with a note on coexisting vascular involvement, C.T Javer, Obstetrical and Gynecology 1952

20. P Panel, F Renouvel, Prise en charge de l’endométriose : évaluation clinique et biologique-journal de gynécologie obstétrique et biologie de reproduction, vol36, n°2, p 119-128, avril 17 = 8

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